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Revue de la Société de lecture de Genève, février 2021

Ce roman est le premier de l'auteur. S'il n'est pas un coup de maître, il est néanmoins plaisant, mariant obsessions masculines et touches psychologiques, dans un contexte de dictature qui détermine les comportements. En effet, l'histoire se passe à Rome, en plein fascisme. Une jeune femme est retrouvée morte, assassinée. Sa soeur, plus tard. échappera de peu à des fous qui s'enivrent d'un culte païen incluant le sacrifice humain. Il faudra pour résoudre cette affaire la curiosité et la persévérance de deux policiers, dont un jeune qui est au centre de l'intrigue, et qui offre par ailleurs au lecteur accès à ses états d'âme ainsi qu'à ses premières expériences sexuelles. En fait, l'intérêt tient aux pulsions, aux atermoiements en terrain dangereux des personnages. La description des valeurs du régime et de son influence au quotidien est évoquée de façon amusante. La police politique est partout. On n'aime que les vérités officielles qui servent la propagande. Peu importent les faits réels. Comment agir, faire son métier sans être précipité aux oubliettes? Nos deux personnages principaux se débrouillent bien, à l'italienne. Ils échapperont à la purge car, finalement, leur enquête aura été plutôt utile. Toutefois ils devront faire acte d'allégeance à la police politique et se résoudre à être des indicateurs. Drôle d'époque. Un roman qui se lit vite, mais avec plaisir.

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"Du Café au Coupable", la Liberté, 26 février 2021

Il y a les odeurs du café, l’ambiance romaine sensuelle, voire païenne, et le fascisme omniprésent qui, en gendarme vorace et viriliste, exige un coupable même s’il est innocent. Naguère journaliste, Michel Chevallier offre avec Rome est une femme un premier roman policier qui privilégie la lente description d’atmosphères, au temps d’un certain Mussolini. Ces atmosphères, le lecteur les vit intensément à travers les yeux de Cesare, un jeune policier. Il n’est pas de bois: troublé par la vision d’une femme nue, manifestement assassinée et rejetée par la mer sur la plage d’Ostie, il vit son éducation sentimentale au gré des rencontres, avec nonchalance. Quelque peu sentencieuse, son amie Liana, jeune femme à l’esprit mûr qui travaille dans un café, lui sert de guide.

L’intrigue qui traverse ce polar est simple et classique, et ne s’accélère qu’à la fin, lorsque Cesare, soudain pugnace, trouve le fin mot de l’enquête. De façon admirable, elle permet de s’attarder sur des tableaux bien dessinés, qu’il s’agisse d’une après-midi au bordel ou d’une séance de spiritisme exaltée que l’auteur rend flamboyante. 

DANIEL FATTORE

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